Une démarche agricole et alimentaire durable, respectueuse de la Terre, des animaux et des hommes

2018

Bleu Blanc Coeur

Chiffre d'Affaires : 1,7 milliards d’€ - en 2017
Effectif : 20 salariés - 6 000 éleveurs - 1 400 professionnels de santé - 800 adhérents.
Pays (siège social) : France
Une démarche agricole et alimentaire durable, respectueuse de la Terre, des animaux et des hommes

Document(s) liés

Bleu_blanc_coeur_vf.pdf

Contexte

Née en 2000 de l’engagement collectif de producteurs, agronomes, consommateurs et professionnels de santé, et encouragée par les Ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Environnement,
Bleu-Blanc-Cœur améliore la qualité nutritionnelle et environnementale de notre alimentation, en diversifiant et équilibrant l’alimentation des animaux avec des fourrages et des graines d’intérêts nutritionnels naturellement riches en Omega 3 (herbe, luzerne, lin, féverole…).
Bleu-Blanc-Cœur s’attache à BIEN produire et BIEN nourrir les animaux, pour que cela soit BON pour nos sols, nos animaux, le climat, BON pour nous tous… et tout simplement BON  !

La démarche, issue de filières 100% françaises, concerne aussi bien des produits d’origine animale (œufs, lait, viande, charcuterie, produits laitiers…), que d’origine végétale (pain, farine,…)

objectif

  • Améliorer la qualité nutritionnelle des produits en diversifiant et équilibrant l’alimentation des animaux avec des sources naturellement riches en Omega 3
  • Réduire les émissions de CO2 liés à notre alimentation et aux modes d’élevage (20% d’émissions carbone en moins pour les produits laitiers, œufs, volailles vs le conventionnel – source Agribalyse) 
  • Valoriser les producteurs engagés dans la démarche et créer de la valeur dans nos territoires
  • Promouvoir la diversité végétale, l’autonomie protéique et réduire notre dépendance aux importations de soja

Démarche

Entre 1993 et 2000, la démarche nait de l’observation faite par un éleveur laitier, Jean-Pierre Pasquet et un ingénieur agronome Pierre Weill, sur la qualité supérieure du beurre lorsque les vaches sont à l’herbe. Leur réflexion les pousse à augmenter l’usage de plantes et de graines telles que l’herbe, le lin, la luzerne, le lupin…dans la chaîne alimentaire, y compris l’hiver.

Les impacts sont analysés par des scientifiques. Il est ainsi prouvé que le remplacement du régime standard des animaux (maïs/soja) par une alimentation à base de d’herbe, de lin, luzerne ou lupin permet d’augmenter la quantité d’Oméga 3 des produits d’origine animale (produits laitiers, viandes, œufs, charcuteries, etc.), avec des effets bénéfiques sur les animaux, (robustesse, longévité, fertilité, immunité…) mais aussi sur la qualité nutritionnelle des produits et la santé humaine (étude 1999).

Forte de 6 études cliniques (1 autre en cours) et plus de 400 publications scientifiques prouvant son impact positif sur la santé des écosystèmes (de la Terre, des animaux et des hommes), Bleu-Blanc-Cœur fédère aujourd’hui plus de 7 000 éleveurs et 900 acteurs de la chaîne alimentaire ; avec le soutien d’une communauté grandissante de plus de 30 000 citoyens dont 4 000 professionnels de santé et 1 000 métiers de bouche.

Il existe plus de 2 500 produits issus de filières 100% françaises certifiés Bleu-Blanc-Cœur (pain, farine, œufs, lait, viandes, produits laitiers…) disponibles dans toute la France, alliant qualité gustative, nutritionnelle, plaisir et équilibre dans l’assiette.

 

Tous respectent des obligations de résultats (garanties par plus de 4 000 analyses par an) permettant d’assurer aux consommateurs des produits de haute qualité nutritionnelle, et environnementale (20% d’émissions carbone en moins pour les produits laitiers, œufs, volailles vs le conventionnel) et ainsi de « bien manger » et « mieux consommer » au quotidien. 

La démarche Bleu-Blanc-Cœur pèse respectivement 9%, 7% et 5% des filières françaises de porcs, d’œufs et de volailles. Elle jouit d’une notoriété de 34% (+9% en 2017).

Facteur clé du succès

  • Initiative et engagement de producteurs éleveurs, en lien avec des agronomes et médecins depuis plus de 20 ans
  • Obligation de résultats nutritionnels sur les produits, garantie par plus de 5.000 analyses chaque année et contrôlée par un organisme tiers
  • Etudes scientifiques des impacts de la démarche sur la santé et l’environnement, validation et engagement des pouvoirs publics (comité d’experts)

Contribution à la performance de l'entreprise

  • 380 études scientifiques et zootechniques dans la presse scientifique internationale depuis 2000, 5 études cliniques ; conseil scientifique de 30 chercheurs
  • Validation de la méthodologie de calcul des émissions carbone depuis 2011
  • 27 cahiers des charges de production avec une double obligation (obligations de moyens et de résultats)
  • En 2017, 2000 produits référencés chez Système U, Monoprix, Intermarché, réseaux de bouchers, boulangers, producteurs en vente directe à la ferme…

Bénéfices pour la filière

  • Autonomie protéique et lutte contre la « déforestation importée »
  • Réduction des émissions de CO2 (méthane) liées à l’élevage
  • Juste rémunération des producteurs
  • Essaimage de la démarche à l’international (Belgique, Italie, Japon, Suisse, Canada, Israël, Tunisie)