Le projet Ferments du futur, pour une alimentation plus durable, avec l’ANIA

objectif

Développer une alimentation plus durable grâce au phénomène naturel de la fermentation

Démarche

L’industrie agroalimentaire transforme 70 % de la production agricole française et  représentait un chiffre d’affaires de 198 milliards d’euros en 2021, ce qui le classe comme le premier secteur industriel français.

Toutes les instances politiques, institutionnelles et associatives s’accordent à dire que le futur de l’alimentation mondiale reposera sur un modèle durable, incluant entre autres les enjeux suivants : environnement, nutritionnel, social, et économique. La fermentation en agroalimentaire en tant que procédé naturel coche la plupart des cases du modèle alimentaire durable.

Datant du Néolithique, il est utilisé dans le monde entier pour la transformation de produits du quotidien, comme le pain ou le vin. Il peut intervenir à différentes échelles dans le processus de fabrication d’un produit : pour produire des métabolites (ex : vitamines, protéines, arômes, colorants), pour fermenter des ingrédients (ex : soja, amandes ou lentilles fermentés) ou le produit entier (ex : choucroute, végétaux fermentés en bocaux).

Au total, les produits fermentés dans le monde représenteraient entre 5 et 40% de l’apport alimentaire quotidien, même si peu de consommateurs connaissent leur existence. C’est un domaine en constante évolution, entre tradition et innovation, qui représente un réel atout dans le modèle alimentaire du futur.

L’ANIA, consciente de son rôle dans l’accès à  une alimentation plus saine, sûre, et accessible à tous participe au développement du projet Ferments du Futur, un partenariat public-privé qui veut accélérer la recherche et l’innovation sur les ferments, les aliments fermentés et la bio-préservation, favorisant ainsi une alimentation durable et favorable à la santé.

Ce programme, porté par l’INRAE, met en place des moyens exceptionnels au travers d’un appel à projet annuel à destination des établissements d’enseignement et de recherche publics français dans le but de découvrir les bénéfices des ferments en vue :

• d’une optimisation sensorielle de produits fermentés existants et de la mise au point  d’alternatives végétales aux matrices animales, et de nouveaux aliments,
• du développement du facteur nutritionnel,
• d’une recherche de durabilité en matière de biofertilisation, de bioprotection et de réduction du gaspillage,
• d’une augmentation de naturalité avec l’utilisation de microorganismes.

Le projet Ferments repose sur une stratégie en se basant sur les connaissances actuelles en écologie microbienne, en génie des procédés et en nutrition santé pour développer des produits fermentés innovants.